A travers un point de presse ce mardi 31 janvier, le Directeur de la Législation, du contentieux et de la réglementation du ministère de la santé, Korta Tchaknone Blaise, a apporté une précision sur les informations “erronées” qui circulent sur une convention cadre que le Ministère avait signée avec la société Nikéfa.

D’entrée de jeu, le Directeur de la Législation, du contentieux et de la réglementation, Korta Tchaknone Blaise, a relevé que depuis un certain temps, des individus mal informés sur une convention cadre que le ministère de la Santé avait signée avec la société Nikéfa et ignorant le bien-fondé de cette convention, se sont livrés à des campagnes de désinformation du public et des partenaires sans pour autant dire avec précision le mobile réel de leurs agissements et prétendent dire honteusement qu’il s’agit d’une privatisation du système de santé.

Pour lui, ces individus de mauvaise foi et sont ‘’jaloux’’ des progrès enregistrés ce dernier temps par le Tchad, sous le leadership éclairé des plus hautes autorités du pays qui n’ont jamais cesser d’octroyer les moyens nécessaires et de donner les orientations claires aux responsables en charge de la santé publique et de la prévention.

« Ces individus ayant un agenda caché ignorent l’organisation du système de santé tel que défini par les documents stratégiques entre autres la politique national de santé, le plan national de développement sanitaire et les résolutions des grandes assises réunissant tous les acteurs impliqués ayant donné plein pouvoir aux autorités sanitaires de négocier et signer des conventions avec des partenaires publics et privés à la seule condition que ces conventions soient bénéfiques pour la population, comme c’est le cas de la convention signée avec la société Nikéfa » a -t-il martelé.

De poursuivre « Pour ce qui est de la convention cadre avec Nikéfa, tout s’est déroulé selon les normes et dans un processus participatif qui a conduit d’abord à une validation technique. Ensuite le dossier a été transmis à la direction de la législation qui , après avoir vérifié la légalité et la conformité de la convention par rapport aux lois de la République notamment l’ordonnance n° 06 / PR / 2017 du 30 août 2017 portant régime juridique du partenariat Public – Privé en République du Tchad, a donné quitus au ministère pour la signature dans un premier temps, d’une convention cadre général, enfin des conventions spécifiques dans la première phase expérimentale dans quatre provinces du pays à savoir le Batha, le Logone Oriental, le Mayo Kebbi Est et N’Djamena».

Korta Tchaknone Blaise, précise qu’il  est à noter qu’en plus de la convention établie avec la société Nikefa, le département chargé de la Santé Publique a signé plusieurs convention de partenariat gagnant-gagnant qui ont permis l’amélioration des indicateurs de santé de façon significative et la preuve en est qu’en marge de la dernière Assemblée Mondiale de la santé tenue à Genève du 22 au 28 mai 2022, les partenaires techniques et financiers notamment l’OMS, GAVI, le Fonds Mondial, les Fondations Bill & Melinda Gate et Aliko Dangoté ont de vive voix félicité et encouragé le Tchad pour les efforts consentis mais aussi et surtout l’engagement des plus hautes autorités en faveur du bien être de la population .

Pourquoi toutes les conventions signées qui ont donné des résultats tangibles n’ont pas fait l’objet de critique acerbe comme c’est le cas aujourd’hui de la convention MSPP – Nikéfa qui vient renforcer les dispositifs mis en place pour une meilleure prise en charge des problèmes de santé de la population ? s’est-il interrogé.   En ajoutant que pourtant la convention elle-même prévoit le mécanisme de sa révision, les garanties d’un partenariat gagnant-gagnant, les obligations de la société contractante à respecter.