Faute de place, la commune du premier arrondissement de N’Djamena proscrit les enterrements au cimetière de Farcha.

Pas d’enterrement, au cimetière de Farcha dans le premier arrondissement de N’Djamena. C’est une décision de la commune dudit arrondissement. Une décision qui ne date pas d’aujourd’hui selon les responsables de cette commune. « L’enterrement au cimetière de Farcha a été interdit il y a environ 13 ans. Avant même la décentralisation, le cimetière de Farcha a été interdit », explique le maire Djibrine Mahamat Abdelkérim. Il réitère à nouveau cette décision.

À l’entrée du cimetière, les sépultures sont constatées çà et là, difficile d’avoir de place. C’est ce qui explique son interdiction, a fait comprendre le premier responsable de la commune. « Il est très saturé. Suite à cela, l’Etat a pris une mesure que tout les cimetières dans les périmètres urbains soient fermés ».

Les habitants de cette zone doivent dorénavant faire une longue distance pour enterrer leur mort, soit au cimetière de Lamadji, soit celui de Toukra. « Les musulmans du premier arrondissement vont enterrer leur mort à Lamadji, les chrétiens vont aller à Toukra. Il n’y a pas de cimetière dans le premier arrondissement ».


Pour alléger le déplacement de la population pour les autres cimetières, les responsables de la dite commune ont acheté un bus. Il servira de corbillard pour transporter les cadavres à leur lieux d’inhumation. « Pour utiliser, il faut payer une somme de 5000 F à la commune. C’est pour soulager la population », souligne le maire Djibrine Mahamat Abdelkérim.

Kaka Abba Maloum (stagiaire) et Djimhodoum Serge