Vendredi 17 juillet, par un point de presse, le Haut Conseil  National de Coordination (HCNC) du Tchad, a dénoncé le comportement de certains individus qui cherchent à saboter le travail .

« Des brebis galeuses infiltrées au HCNC sont parvenues par un montage grossier contre l’équipe dirigeante du HCNC a propager des accusations sans fondement auprès de l’opinion dans l’espoir de saboter le travail des membres du HCNC», a indiqué la coordination dans son communiqué. La coordination a précisé que ces individus cherchent à « compromettre ainsi les financements en cours au profit du Tchad pour la lutte contre le SIDA, le paludisme, et la tuberculose en plus de la pandémie de Covid-19». Le communiqué de mentionner que trois membres du bureau sont impliqués dans ces manœuvres.

Le HCNC signale que le personnel a convoqué un première réunion mais celle-ci a échoué. Suite à cet échec, «ce groupe malintentionné» a organisé à son tour, une assemblée générale en date du 11 juillet. Le communiqué précise qu’aucune liste de présence attestant de la tenue de cette assemblée générale n’a été présentée par les concernés. Pourtant, poursuit le communiqué, au nom de cette assemblée générale, ces individus ont clamé qu’une décision de fermer les bureaux a été unanimement prise. C’est pourquoi, ils ont empêché l’entrée de quelques cadres aux bureaux pendant plusieurs jours.

Le communiqué précise que le point de presse tenu par la coordination ne vise pas seulement à mettre à nu le conflit aux yeux des autorités nationales et internationales. Elle a aussi pour objectif d’exposer le risque que court le HCNC qui risque de perdre gros dans la réalisation de ses projet pour le Tchad.

«Il parait très important de rappeler que deux requête devraient être soumises au Fonds Mondial le 13 Juillet, notamment la version finale de la demande de subvention pour la  lutte contre le Covid-19  et la note conceptuelle pour la future subvention pour le paludisme d’un montant important est sans suite du a l’absence de certains membres», peut-on lire dans le communiqué.

De tout ce qui précède, le Bureau se pose des questions sur l’issue des deux demandes de subvention attendues le 13 juillet par le Fonds Mondial et dégage sa responsabilité si le pays venait à perdre lesdites subventions. Car précise le communiqué, « du 12 juillet jusqu’aujourd’hui, les agents du secrétariat permanent n’ont pas accès à leurs bureaux pour transmettre les requêtes».