Les besoins humanitaires sont au cœur des échanges entamés ce mercredi entre le gouvernement et ses partenaires.

C’est un atelier qui vise, d’une part, à examiner les résultats des rencontres provinciales afin de retenir les faits pertinents des besoins humanitaires au Tchad et d’autre part, à susciter des discussions sur des besoins prioritaires et les zones humanitaires.

Au cours de l’atelier,  le gouvernement tchadien et ses partenaires définiront les préoccupations sur lesquelles ils porteront l’attention en 2022. Cette rencontre s’inscrit résolument dans les engagements du gouvernement de transition, a indiqué le ministre de l’Economie, de la Planification du développement et de la Coopération internationale, Issa Doubragne. ’’Prévenir et gérer les changements climatiques, les crises et les catastrophes, améliorer la capacité des ménages et des communautés à la base face aux situations de déficit de production agricole (…) des réponses appropriées et adaptées dans les situations d’urgence qui intègrent (…) la gestion des risques intégrant divers types des risques auxquels font face les producteurs, les ménages et les communautés”’.

Une vue des participants à l’atelier

Pour la coordinatrice humanitaire, Violette Kakyomya, les défis humanitaire sont de taille au Tchad. ’’L’insécurité alimentaire, la malnutrition quasi récurrentes sont venues se greffer à de nouvelles formes de crises impliquant de nouveaux paradigmes notamment les conséquences humanitaires liées aux changements climatiques’’.

Durant deux jours, les participants échangeront sur l’aperçu global notamment :

-profils politique et sécuritaire ayant un impact sur la situation humanitaire ;

-Profils socioculturel, démographique et économique ;

-les chocs et impacts de la crise

-les conditions humanitaires et sévérité des besoins, etc.