Un atelier de vulgarisation de la stratégie nationale du programme désengagement, dissociation, réintégration et réconciliation (DDRR) est ouvert ce lundi, 24 juin 2024 dans un hôtel de la place. C’est une initiative du gouvernement en partenariat avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et vise à augmenter la compréhension et l’appropriation de la stratégie nationale du programme du DDRR par toutes les parties prenantes.
Ouvrant les travaux de cet atelier, le directeur général de l’administration du ministère de la Justice, Hassan Zen Al Abidine Ibrahim Chérif, dans son allocution, a rappelé les pertes en vies humaines et les déplacés que les extrémistes ont causé dans beaucoup des familles dans la sous-région. Il a ensuite souligné l’importance de ce projet désengagement, dissociation, réintégration et réconciliation (DDRR) qui vise à sensibiliser, démobiliser et réintégrer les affiliés de Boko Haram, mais également les familles déstabilisées par les terroristes dans la société.
Quant à la cheffe de mission adjointe de l’OIM Aminta Dicka, la menace de Boko Haram est réelle et a causé tant de morts, donc il est impérial de conjuguer les efforts pour accompagner le gouvernement dans la recherche de la paix au bassin du lac Tchad. C’est dans cet élan que l’OIM soutien le gouvernement depuis la création de ce projet en 2017. Elle dit croire fermement à la réussite de ce projet pour trouver une paix durable avec l’appui des organisations et les communautés locales.
Dans le même sillage, la conseillère de DDRR et la lutte contre l’extrémisme violent du département des États-Unis, Daniella Montemanaro, a évoqué l’importance de ce projet qui a permis le retour volontaire des membres de la secte, mais également aux enfants victimes de ces conflits de retrouvés leurs familles respectives. Elle a aussi souligné l’engagement des États-Unis à éradiquer le terrorisme dans toute sa forme.
Il faut noter que ce projet DDRR a permis l’insertion de 115 ex Boko Haram qui font partie désormais du comité d’éveil et sensibilisation contre l’extrémisme violent.