L’Institut panafricain pour le développement a organisé une conférence-débat sur le thème “ les vertus de la baisse du taux d’impôts en période de crise : cas de l’impôt sur les sociétés au Tchad ”. Ladite activité s’est tenue au CEFOD le vendredi 12 octobre.

Dans un moment de crise et de récession que vit le monde en général et en particulier le Tchad, avec la chute du prix de baril de pétrole, la thématique du conférencier se revendique être un sujet d’actualité. Ce qui justifie la tenue de cette conférence.

Animé par le doctorant en Politique fiscale, Korom Acyl Dagache, le conférencier a bâti son intervention sur une approche diachronique. En d’autres termes, il fait appel à l’histoire afin de cimenter son argumentaire. La crise économique des années 1960 aux USA et la solution apportée par le Président John Kennedy sont convergentes à celles proposées par  Korom Acyl Dagache.

En cette période de crise, le doctorant a proposé la revue en baisse du taux d’impôts  sur les sociétés au Tchad afin de rehausser la croissance économique. Selon lui, la hausse des taux d’impôts sur les sociétés occasionnera la fraude fiscale. Chose qui est loin d’être en faveur de l’économie tchadienne.

Toujours dans une logique diachronique, le conférencier a fait appel aux exemples comme celui de l’Islande, du Canada, des Etats-Unis, pendant la présidence Kennedy et le cas pertinent du Cameroun voisin.

Les questions liées aux entreprises qui ne payent pas les impôts et les présumes pressions que le fisc tchadien reçoit, l’exposant, en tant qu’administrateur du fisc précise que le fisc tchadien est à l’abri des pressions. Pour les impayés des sociétés, il est du devoir du fisc de s’en charger et chose qui se fait il y a longtemps.