Une mission de supervision conjointe du Fonds international pour le développement agricole (FIDA) et du gouvernement séjourne du 5 au 15 décembre, dans la zone sahélienne où est mis en œuvre le projet RePER.

C’est une mission de supervision de conséquence, dirigée par le directeur pays et représentant du Fonds international pour le développement agricole (FIDA), Alessandro Marini. Son objectif ? Examiner le niveau d’exécution du programme de travail et budget annuel du projet Renforcement de la productivité des exploitations agropastorales et résilience (RePER), la situation de ses principaux indicateurs de résultats et la mise en œuvre des recommandations de la mission précédente.


Cette mission concerne la zone sahélienne du Tchad, spécialement, les provinces du Guéra, Hadjer Lamis, Batha, Chari Baguirmi et Salamat.
Elle consiste « à faire le point sur l’état d’achèvement et voir quels sont les acquis et les contraintes» sur lesquels le projet doit se concentrer, situe Alessandro Marini.

Ce qu’il faut savoir du RePER


Lancé officiellement, le 15 octobre 2019, le projet Renforcement de la productivité des exploitations agro-pastorales familiales et résilience (RePER), a pour objectif d’améliorer durablement la sécurité alimentaire et nutritionnelle et les revenus des ménages ruraux dans la zone concernée.
Il vise l’atteinte de cet objectif à travers la productivité et la réduction des risques productifs des exploitations agro-pastorales familiales. Il cible 208 500 ménages pour 1 084 200 personnes.
Pour son fonctionnement pendant six ans, le RePER a bénéficié d’un fonds de 85 millions d’euros. Il est placé sous la tutelle du ministère de l’Agriculture.