Chaque jour, ce mot ‘’digital’’ révolutionne les habitudes, que cela soit à la maison, au boulot et même dans la rue. Aujourd’hui, grâce aux smartphones et aux tablettes, le digital est devenu plus accessible. Au Tchad, il est temps de lever le voile sur la culture du digital dans les institutions.

Le digital donne naissance à de nouveaux concepts : la communication digitale, le marketing digital, la transformation digitale et autres. Il est une notion très vaste qui renvoie aux habitudes, aux personnes, aux codes, aux stratégies, aux organisations et aux technologies gravitant autour des fonctions qu’il offre.

Partout dans le monde, le digital se positionne comme facilitateur faisant place à des systèmes de travail avancés. Le plus populaire pendant la pandémie à coronavirus a été le télétravail.
Les institutions étatiques tchadiennes tardent à comprendre le concept même si quelques-unes se sont plongées dans la sphère avec la création des pages Facebook et Twitter. Nous pouvons citer la présidence de la République, le ministère de la Santé publique et le Secrétariat général du gouvernement, qui font régulièrement leur communication sur les réseaux sociaux créant un engouement avec les citoyens. L’objectif est de faire passer les informations, faire de la sensibilisation, pour susciter le débat et changer positivement les mentalités.

Jusqu’en 2020, les dépôts des dossiers dans certaines institutions se font par papiers imprimés qui sont exposés aux risques de perte par inattention ou aux cas d’incendie.


Il serait préférable que ces institutions voient plus grand, c’est-à-dire miser sur les technologies, avoir des sites où peuvent se rendre les citoyens pour y avoir des offres d’emplois ou des statistiques sur des enquêtes sans forcément se rendre physiquement dans un ministère quelconque. Ces institutions peuvent ouvrir des champs via un mail pour permettre aux demandeurs d’emplois de postuler à distance. Ce qui en tant de crise ou de pandémie limiterait la propagation ou la contagion.

Il est impossible de passer outre cette transformation numérique, plus qu’un défi technologique, c’est un challenge qui s’instaure dans les institutions publiques. Il faut s’adapter aux technologies de l’information et de la communication afin d’apporter des services convenables en temps réel et à bon prix.