La reprise des cours dans les universités intervient dans un contexte sanitaire compliqué qui nécessite une extrême vigilance face à la pandémie de Covid-19. Mais, sur place, le constat fait froid au dos. Au départ des bus, comme dans les amphithéâtres, les gestes barrières ne sont plus observés.
Nous sommes dans les locaux des facultés d’Ardepdjoumbal. Des cris, chants et des sifflets offrent une scène digne d’une ambiance estudiantine. Comme à l’accoutumée, les étudiants se précipitent pour arracher une place dans les différents bus, déjà fortement bondés.
Dans la foulée, un bus rempli de monde quitte les lieux. A l’intérieur, les caches-nez n’ont pas droit de cité. Et la distanciation sociale, “celle de zéro mètre est respectée“, ironise un étudiant. Lorsqu’un autre n’ayant pas porté son masque tousse, tous crient 1313; le numéro d’alerte pour signaler les cas suspects de la Covid-19. “Les étudiants se libèrent de leurs masques. Pour eux, il n’est pas question de s’étouffer surtout que la police ne peut pas les arrêter“, siffle un étudiant, visiblement conscient du risque auquel ils s’exposent.
A l’entrée principale du campus de Toukra, les dispositifs de lavage des mains souffrent de solitude. Les étudiants les regardent de loin sans en faire usage. Dans les amphis, la distanciation sociale est une chimère. Par manque de place, certains étudiants s’asseyent à même le sol. D’autres s’accrochent aux fenêtres pour prendre notes. Les embrassades de retrouvailles après plusieurs mois d’interruption des cours, sont des plus belles. Les enseignants, eux, assistent impuissants à cet état de fait. D’autres déplorent hors micro cette situation.
Pourtant, la coordination nationale de riposte sanitaire contre la Covid-19, dans son bilan quotidien, invite toujours la population à rester sereine, solidaire et vigilante, tout en respectant les mesures barrières. Ces mesures que sont notamment la distanciation sociale, le lavage des mains et le port des masques, au risque d’enregistrer une nouvelle vague de contamination de la maladie.
Rappelons que les cours, ont été suspendus, sur l’ensemble du territoire à cause de la confirmation du premier cas de Covid-19, le 19 mars. Après quelques mois passés à la maison, les étudiants ont repris le 15 septembre afin de finaliser l’année en cours. Pour ce faire, le respect des mesures barrières doit être de mise pour éviter un éventuel retour à la case départ.
Merde!!où va le monde ? Tjrs le Mayo kebbi Est? Hier c’est un Me béchir madet et aujourd’hui le Général Routouang. Ke allons-nous faire?? Nous sommes déjà exposés au soleil sans défense. Papa va en paix et que la terre de ns ancêtres lui soit légère.
Vraiment le monde militaire et politique a perdu un homme exceptionnel, mon Général que le Seigneur Tout Puissant t accueil dans son paradis. A toute la famille du feu Général copier son exemple que le Seigneur Tout Puissant vous console. Courage
Repose en paix papa