Ouverte le 6 février dernier, la première session ordinaire du Conseil Economique, Social et Culturel (CESC) du Tchad a pris fin ce lundi 20 février 2017 au palais du 15 janvier de N’Djaména. Pendant deux semaines, les conseillers du CESC ont débattu du thème «Comment développer la culture du dialogue social au Tchad».

En clôturant les travaux, le président du CESC, M. Moukhtar Mahamat, déclare que, le Conseil Economique, social et Culturel en statuant sur le thème «Comment développer la culture du dialogue social au Tchad», entendait mesurer, la vertu du dialogue social considéré comme gage du développement harmonieux. D’après lui, l’intégration du Dialogue Social dans les attributions de ce Ministère est une volonté politique à la fois significative et inédite.

M. Moukhtar Mahamat encourage les différentes parties concernées à privilégier le sens du consensus et de l’intérêt commun et œuvrer toutes, pour un dialogue dépouillé de tout préjugé, qui selon lui, est un gage d’une paix sociale durable. Le président du CESC souligne que, les deux semaines de travaux ont été riches pour les conseillers grâce, dit-il, aux différentes communications de haute facture, faites par d’éminentes personnalités. «On retiendra que le Tchad dispose depuis la nuit des temps, des cadres de Dialogue et de résolution des conflits. L’arbre à palabre, naguère utilisée pour la résolution des problèmes sociaux constitue les prémisses du dialogue social», indique M. Moukhtar Mahamat précisant que, cet aspect de l’héritage culturel associé au Dialogue Social peut être considéré comme un atout du développement de la culture de négociation, de concertation et de résolution des conflits dans notre pays.
«Dans cette période d’incertitudes économiques, il est impératif de cultiver l’aspect positif de cet héritage pour impulser une dynamique de Dialogue Social au Tchad», insiste-t-il avant d’ajouter que, le Tchad, dispose, depuis, de cadres de négociation, de concertation et d’échange d’information entre les employeurs et les travailleurs des secteurs public et privé. «Notre pays dispose également d’instruments juridiques favorables à l’instauration d’un vrai dialogue social. Ce qui conforte la volonté des partenaires sociaux et les employeurs à instaurer l’harmonie au sein des secteurs d’activités socioéconomiques», salut M. Moukhtar Mahamat, président du CESC à la cérémonie de clôture.