Le collectif des associations et mouvements de jeunes du Tchad (Camojet) lors d’un point animé ce jeudi 26 mai, à son siège au quartier Moursal dans le 6ème arrondissement, s’indigne des tueries survenues dans la localité de Kouri Bougoudi et rappelle que la vie humaine est sacrée.

Selon le coordinateur du Camojet Mahamat Macki Adam, le collectif suit avec stupéfaction les évènements douloureux qui entachent profondément le tissu social déjà fragile, allant de l’expression de violence, l’insécurité caractérisée et les tueries massives dont sont victimes les populations innocentes et les jeunes à la recherche du pain quotidien.

C’est pourquoi, le Camojet réitère son engagement à œuvrer pour la recherche des solutions avec des propositions objectives. « Comme tout observateur de loin des conflits de Kouribougoudi qui, auraient fait des centaines de morts, le Camojet s’indigne contre cette barbarie et rappelle que la vie humaine est sacrée et doit être considérée comme telle. Devant ces faits horribles avec le partage des vidéos terrifiantes sur les réseaux sociaux, nous exhortons le gouvernement à appréhender les éléments de preuve et éclairer l’opinion nationale et internationale », exhorte le coordinateur.

A la question de la détention des Leaders de wakit tamma, le CAMOJET estime que le gouvernement de transition a intérêt de préserver la paix pour rendre davantage crédible le processus du Dialogue National Inclusif et écouter ses partenaires sociaux en libérant sans délai les détenus qui déjà, leur déportation à Moussorro viole allégrement la procédure judiciaire. « Leur détention suscite aujourd’hui des vagues d’indignations et des actions de mobilisation qui pourraient porter un coup dur sur la transition et l’économie, la grève des travailleurs et le maintien de la marche du 28 mai qui ne sont pas sans conséquences en est une illustration. Le climat social reste délétère et nécessite une vive réaction du gouvernement avec des mesures appropriées pour y remédier », analyse le Camojet.

Le Camojet lance un appel à tous les acteurs sociopolitiques à la primauté de la voie du dialogue, socle d’une solution durable.