Dans moins de 28 jours, commenceront les épreuves écrites du baccalauréat session de 2016. L’engouement est quasiment absent du côté  des élèves. Un tour dans les différents établissements de la capitale permet de se rendre à l’évidence.

La motivation, la mobilisation, le stress bref tous les états d’esprit que revêtaient les élèves autrefois à l’approche du bac sont moins observables dans la plupart des établissements. Beaucoup de potentiels candidats à cet examen qui marque le passage au cursus anniversaire se disent découragés par le climat qui prévaut au sein des structures universitaires et d’enseignement supérieur. Ce découragement se trouve accentué par les incessantes grèves que connaissent les universités du pays et autres écoles de formation.

Actuellement, les cours se poursuivent dans les lycées malgré plusieurs grèves qui ont perturbé leur déroulement. Certains élèves se plaignent de la date du 06 juin maintenue par l’Office national des examens et concours ONECS malgré les perturbations. Pour eux, cette date  qui est à leur désavantage. « C’est compliqué pour nous de faire un bon travail » se plaint un élève du Lycée d’enseignement technique industriel de N’Djamena.

Pour un autre, en train de réviser ses cours un peu plus loin sous les arbres de Sabangali, le Gouvernement va parler de baisse de niveau si les résultats sont catastrophiques et accusera les élèves à tort. Cette fois-ci, ce sera les grèves et la date maintenue qui seront à l’ origine d’un mauvais résultat indique-t-il.