Elan de l’Espoir est une association de lutte contre la drépanocytose. Elle œuvre dans ce domaine depuis près de trois ans. Afin d’accentuer sa lutte, l’association offre du 21 au 22 janvier, au CEFOD, une formation à vingt journalistes.
La drépanocytose est une maladie génétique qui affecte l’hémoglobine des globules rouges. Elle entraîne des crises extrêmement douloureuses et potentiellement mortelles. Au Tchad, de nombreuses personnes souffrent de cette maladie sous diagnostiquée et considérée comme une malédiction par la société.
Par son projet dénommé ”Santé sexuelle et reproductive de la femme drépanocytaire”, l’association Élan de l’Espoir veut faire connaître la maladie à travers des vecteurs de communication et ainsi contribuer à l’augmentation de l’espérance de vie des drépanocytaires. C’est pourquoi, avec le réseau des journalistes du Tchad et quelques organes de presse de la ville de N’Djamena, vingt journalistes ont été sélectionnés pour prendre part à l’acte 1 de cette formation qui se tient du 21 au 22 janvier 2021 au CEFOD.
Pour Saboura Dounia Kagne, présidente de ladite association, le but de la formation est de faire connaître cette maladie, impliquer les journalistes dans la sensibilisation et aussi de travailler en synergie avec les associations. “Nous en tant qu’association nous n’avons pas les moyens de créer un buzz, parce que le buzz c’est ce qui intéresse les gens et les journalistes en créant ce buzz feront que le sujet sera très compris. Il s’agit de plus de 150 millions de malades dans le monde et c’est énorme”, alerte Saboura Dounia Kagne.
Cette formation est financée par l’UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la population).