Comme annoncé précédemment, le Tchad participera à la 10e édition du concours international dénommé « Génies en herbe OHADA», qui se tiendra du 1er au 06 octobre 2018 à Abidjan en terre ivoirienne. La campagne de sélection nationale à cette édition 2018 est officiellement lancée le 9 juin 2018 au CEFOD.

Au cours de la cérémonie de lancement, le vice-président du Centre d’Animation du Droit OHADA au Tchad (CADOT), M. Nguemangue Ponga Raphael met l’accent sur les objectifs du concours. Ceux de : « permettre aux étudiants en Droit, des universités tchadiennes comme ceux des universités des pays membres de l’OHADA de partager, dans un esprit de compétition acharnée, mais amicale, leurs connaissances sur le Droit OHADA. Aussi, c’est une occasion pour eux d’exprimer leurs talents juridiques et leurs connaissances générales dans un esprit d’équipe et de franche camaraderie ».

Le président du jury du concours, Me Ngadjadoum Josué  rappelle que c’est la  troisième fois que le Tchad prend part à ce concours. Il informe également que le Tchad est désigné pour accueillir  la 11édition  du concours qui se déroulera en 2019. Par ailleurs, la cérémonie de lancement est marquée par la réaction du représentant du Ministère de la Justice, M. Djimrabaye Bourngar qui dans son allocution ne manque pas d’affirmer son gène face aux « complexes » qu’ont les Tchadiens. D’après lui les Tchadiens se sous-estiment lors des compétitions internationales.

« Par rapport à nos propres complexes, on croit qu’on ne peut pas atteindre les autres et les autres croient que nous sommes des demi-humains. Et à chaque fois que nous prouvons le contraire, on nous parle de surprise. Il faut que cela s’arrête » proteste M. Djimrabaye Bourngar. Il invite les jeunes tchadiens à travailler sans complexe. Avant de lancer le coup d’envoi, le directeur général du ministère de la justice fait part de l’intérêt que porte son département à cette participation du Tchad à la 10e édition du concours.

Enfin,  les lauréats ayant participé à l’édition précédente ont reçu à cette occasion des certificats et ceux dont les noms étaient sur la liste d’attente ont également reçu des ouvrages de la part de l’Ecole Nationale de Formation Judiciaire (ENFJ).