Passage de la transformation familiale vers la semi-industrialisation, tel est le thème de l’atelier de formation organisé par l’Association des femmes commerçantes et cheffes d’entreprise (AFCCET) pour ses membres.

Cet atelier de formation est organisé en prélude à la 1ère édition du forum des femmes commerçantes et entrepreneures du Tchad qui se tiendra du 6 au 8 septembre 2019 à N’Djamena.

Considéré comme pré-forum, cet atelier vise la formation des femmes commerçantes et entrepreneures  dans la transformation des produits locaux vers la semi-industrialisation. Il comprend six modules de formation répartis en thèmes à savoir :

  • Passage de la transformation artisanale vers la semi-industrialisation ;
  • Entreprenariat féminin et leadership ;
  • Formation des formatrices en gestion de coopérative ;
  • Accès au financement des femmes porteuses des projets ;
  • Education financière ;
  • Femmes entrepreneures face aux défis climatique et migration, tirer profit du dividende démographique  et autonomisation de la femme.

« Nous voulons veiller à travers cet atelier de formation à ce que les femmes entrepreneures tchadiennes puissent accéder aux informations commerciales, aux soutiens institutionnels et aux relations dont elles ont besoin pour entrer dans le marché national, sous régional, régional et international », a déclaré la présidente de la formation, Mangaral Koudjal Antoinette. Elle a, par ailleurs, exhorté les femmes sur l’analyse de rentabilité de l’autonomisation de la femme dans l’éducation, la santé afin de contribuer activement à l’économie tchadienne.   

Dans son intervention, la secrétaire générale de l’Association des femmes commerçantes et cheffes d’entreprise du Tchad (AFCCET), Amsissané Lamana a  tiré l’attention des femmes en mettant l’accent sur les difficultés que rencontrent les commerçantes au Tchad et ce qu’elles doivent faire. « Vous êtes aujourd’hui les actrices de l’économie du Tchad, vous êtes les femmes du développement du Tchad. Ce forum va nous permettre d’avoir un nouveau départ. La femme tchadienne va prendre conscience qu’elle a besoin de savoir dans notre pays sa place exacte », explique-t-elle.

Djimhodoum Serge, stagiaire