L’ADHET a lancé sa rentrée sociale 2019. C’est au centre de formation INADES.

Cette rentrée est placée sous le thème : « Situation des droits de l’homme face aux controverses politico-sociales actuelles et la gestion des défis environnementaux par les pouvoirs publics : perspectives et responsabilité du citoyen tchadien. »

Vu l’allure ou la course des manifestations politiques, sociales et environnementales à grand pas, l’Alliance des défenseurs des droits humains et de l’environnement au Tchad (ADHET) passe une communication pour discuter sur la question de la situation du Tchad. L’objectif de ce discours est de relever et porter ces risques. Pour cette alliance, la situation du pays devient de plus en plus précaire et la capitale en prend beaucoup plus le coup.

Selon le secrétaire général de l’Adhet Abba Daoud Nandjede, l’on peut se voiler à tout prix mais il serait impossible de fuir la justice. Pour lui, il faut des hommes intègres pour la gestion du Tchad. « Aujourd’hui, on peut violer, détourner et tuer impunément au point où la vie de l’homme ne préoccupe guère. Or, des réformes audacieuses ont été entreprises par les hautes autorités pour rendre à la Justice ses lettres de noblesse », se désole Abba Daoud Nangdjedé. « Cela dit, il faut non seulement de la volonté politique, il faut que ces réformes soient soutenues et effectives dans la réalisation et l’application réelle avec des hommes intègres. Sinon, le Tchad court fatalement vers sa déliquescence à cause de quasi institutionnalisation de l’injustice e de la corruption », complète-t-il.

Pour toucher le problème de couche sociale et de conflit agriculteur-éleveur qui sèment la terreur entre les fils du Tchad, l’alliance trouve qu’il y a satisfaction grâce à l’état d’urgence instauré. Mais, selon elle, au lieu d’orienter l’esprit vers cet objectif déjà atteint, les politiciens accourent pour des ambitions minimales pour seulement satisfaire leurs besoins propres. Elle interpelle le ministère de l’Environnement à ne pas seulement interdire en appliquant ses droits. Mais elle rappelle cette partie du gouvernement plutôt à s’investir pour donner une bonne image au Tchad. 

Pour la législation qui s’achève, l’ADHET appelle les citoyens à une prise de conscience en ces termes : « à l’issue des prochaines élections législatives, l’ADHET entend organiser une sensibilisation active sur le thème : « quel député pour la 4e République ». Il ne s’agit plus de donner la voix aux gens qui iront en villégiature et retourner la loi contre les citoyens. Il sera question de donner la voix à ceux qui vont aller à l’hémicycle pour traduire en lois, les attentes des populations et avoir une conscience de la redevabilité vis-à-vis des citoyens. »

Noudjimadji Perline, stagiaire