L’Alliance des défenseurs des droits humains et de l’environnement au Tchad (ADHET) condamne dans un communiqué de presse, l’accaparement des terres par des officiers de l’armée tchadienne, dans le village Sénégal, dans le département de Dourbali.

« Comment un illustre citoyen puisse déposséder des centaines de populations de leurs terres pour s’en attribuer à lui et à lui seul des kilomètres de terres à perte de vue ? Y a-t-il des lois dans ce pays ? Y a-t-il des autorités dans ce pays ? », tant d’interrogations que se pose l’Alliance des défenseurs des droits humains et de l’environnement au Tchad (ADHET).

Tout en dénonçant ces pratiques qui prennent une allure inquiètante, l’ADHET exige dans son communiqué de presse qu’il soit mis fin à ce qui se passe dans le village Sénégal, dans le département de Dourbali et que les auteurs de ces actes et leurs complices soient appréhendés et mis à la disposition de la justice.

Par ailleurs, l’Alliance se réserve le droit d’enclencher dans les prochains jours des actions appropriées pour dénoncer en rendant public les faits, faux actes et les photos des auteurs de ces accaparements ainsi que leurs complices sur les réseaux sociaux et dans la presse.

Mais en attendant, l’Alliance des défenseurs des droits humains et de l’environnement au Tchad interpelle les autorités à mettre fin à la souffrance des victimes d’accaparement en ce temps de crise.