L’Alliance des Défenseurs des Droits Humains et de l’Environnement au Tchad (ADHET) a organisé un point de presse ce 12 mai 2025 dans ses locaux. Cet événement, animé par son secrétaire général, Abba Daouda Nandjede, en présence des membres de l’organisation, avait pour objectif d’interpeller les autorités et les partenaires sur la récurrence des inondations à N’Djamena. L’ADHET appelle à un suivi rigoureux et à une accélération des mesures de résolution de cette crise, alors que la saison des pluies est imminente.
Ce point de presse a également permis de faire la synthèse d’une assise tenue du 6 au 8 mai. Lors de cet événement, l’ADHET a mis en lumière les démarches entreprises par l’organisation et engagement national et son affiliation à plusieurs plateformes mondiales de défense de l’environnement.
« L’organisation a alerté, il y a plus de 7 ans, que le Tchad figurait parmi les cinq pays les plus à risque face aux effets du changement climatique, selon les classements des organisations internationales de suivi et d’évaluation des menaces environnementales. Mais qu’a-t-on fait ? », s’est interrogé le secrétaire général, Abba Daouda Nandjede.
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Pour N’Djamena, située dans une plaine alluviale au confluent des fleuves Chari et Logone, la vulnérabilité aux inondations cycliques, particulièrement entre août et septembre, est bien connue estime le secrétaire. L’ADHET souligne que cette connaissance peut permettre de mettre en place des solutions efficaces, car « on ne peut guérir une maladie sans s’attaquer à son germe ».
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Alors que les premières pluies sont recensées, l’ADHET exhorte tous les acteurs concernés à agir rapidement et efficacement pour atténuer les impacts de cette menace récurrente.