Le secrétaire général de l’association pour la défense des droits de consommateur (ADC) a animé un point presse ce mercredi 15 mars 2023 à l’occasion de la journée internationale des droits de consommateurs.
Placée sous le thème “autonomiser les consommateurs par une transition vers des énergies propres”, le Tchad, à l’instar des autres pays célèbre la journée internationale des droits des consommateurs.
Le secrétaire général de l’Association des Droits des consommateurs (ADC) Yaya Sidjim souligne que le Tchad est confronté de manière récurrente à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle et a la flambée des prix des denrées alimentaires de première nécessité. Ces deux dernières années, les prix notamment des céréales et produits à base de céréales, d’huile, du sucre ont connu une hausse de l’ordre de 25 à 47 %, fait-il savoir. Pour répondre aux besoins alimentaires de sa population, le Tchad fait recours à des importations massives et à l’aide humanitaire internationale.
“De 2008 à 2022, le gouvernement a pris plusieurs mesures en vue de stabiliser les prix des produits de première nécessité et améliorer leurs accès aux populations. Malheureusement la situation ne fait que perdurer. La cherté de vie et les crises alimentaire et nutritionnelle sont devenues aussi structurelles que conjoncturelles“, explique Yaya Sadjim
Il poursuit que dans le domaine de l’énergie, malgré l’exploitation du pétrole depuis 2003 et l’existence des atouts en termes de sources d’énergie (solaire et éolienne), le Tchad a un taux d’accès à l’énergie électrique le plus faible du monde, 6 %. Cette faible couverture et les délestages quasi permanents sont des facteurs limitant toute initiative d’industrialisation et de transformation de tout produit agro sylvo – pastoral, indique-t-il.
Face à cela, l’ADC apporte son soutien à l’ensemble des consommateurs dont les modes de vie évoluent afin de répondre aux besoins énergétiques qui joueront un rôle prépondérant pour atteindre les objectifs en encourageant les investisseurs dans les énergies durables et leur utilisation.
Pour finir, le secrétaire général de l’ADC n’a pas perdu de vue la question de la rupture de carburant, la flambée des prix des denrées alimentaires et aussi les délestages chroniques.