SOCIETE – L’ADC s’insurge dans un communiqué de presse publié le 1er février 2020 contre les manœuvres des BDT et demande au gouvernement de ne pas céder au chantage.

L’Association de défense des droits des consommateurs (ADC) critique sévèrement les menaces de licenciement brandies par les Brasseries du Tchad (BDT). Pour l’ADC, les raisons avancées par les BDT ne sont pas économiquement justifiées. « Par cette action, les BDT donnent l’occasion à l’opinion publique de mieux comprendre les stratégies de manipulation et de chantage vis-à-vis des autorités tchadiennes que l’ADC a dénoncées depuis le début de cette affaire », peut-on lire dans le communiqué.

De ce qui précède,  l’ADC demande au Gouvernement de:

  1. ne pas céder à ce chantage,
  2. ne plus accorder les avantages fiscaux aux BDT et à toute entreprise produisant les bières et alcool, principaux facteurs de risque des maladies non transmissibles,
  3. faire auditer le cout de revient des produits des BDT exerçant dans un marché monopolistique,
  4. mettre fin à l’absence de la concurrence dans le secteur brassicole.

Enfin, l’ADC invite les consommateurs des bières, les distributeurs, les travailleurs des BDT et l’opinion publique à la vigilance et à ne pas céder aussi au chantage et à l’instrumentalisation par les BDT qui ont assez fait preuve de sa cupidité et de cynisme.