À Moundou, la société tchadienne de traitement des déchets et d’assainissement (SODRATA) transforme les déchets pétroliers et sanitaires pour protéger l’environnement. Mais à côté, l’usine transforme certains déchets pour en faire des engrais organiques.

La société tchadienne de traitement des déchets et d’assainissement (SODRATA) a décidé de retravailler tous les déchets pétroliers des provinces y compris ceux de la capitale N’Djamena. Des déchets tels que la boue de forage, les terres contaminées, les plastiques souillées, les batteries, les huiles usées, les déchets hospitaliers à risque infectieux, et autres.

« Quand les déchets pétroliers arrivent, on les met dans les sacs à 50 kilogrammes conformément à la norme 1840 qui dit que tout homme ne doit pas soulever une charge de 50kg. Une fois arrivé, on met au point de chargement ok à actionner ça et ça pousse à l’intérieur des fours », explique Adapsia André Vangtou, directeur technique de la Sotrada.

Après cette première phase, les déchets pétroliers suivent plusieurs étapes. « Il y a des camps de séjour quand les déchets sont à l’intérieur des fours, cela est conformément aux règles des traitements. On les tourne et on s’assure que les hydrocarbures sont presque finies à ce niveau ». Ils passent dans des machines à haute température pour traiter les fumées.

Une fois que les déchets sont sortis, on va voir les déchets transformés en cendres sortis de l’incinération avec une température de 12 000 degré Celsius. Après cela, on procède aux échantillonnages pour aller faire des analyses »

Dans ce lieu situé à la sorti sud de Moundou appelé Bitanda, l’usine applique un même traitement à tous les déchets pétroliers solide. Les déchets par recyclage par traitement physico-chimique.


L’objectif de la Sotrada est de réduire les effets nocifs ou infectieux des déchets pour la santé de l’homme, les ressources naturelles notamment la faune et la flore ou la qualité de l’environnement en général. Mais à côté l’usine transforme certains déchets pour en faire des engrais organiques, indique le directeur technique.

Ce travail, la Sotrada le fait depuis 2012 avec un personnel mixte, des ingénieurs en conception en électrotechnique, électromécanique, environnementalistes, techniciens supérieurs en technique électrique, mécanique et soudure. La direction de l’usine située à Belaba a mis en place un mécanisme afin de favoriser la diffusion et le partage des informations avec des institutions concernées ou intéressées par le traitement des déchets.