Le contraceptif est un produit ou dispositif qui a pour seul objectif de rendre impossible la grossesse. Il est recommandé de venir dans un centre de santé ou une clinique consulter les spécialistes avant tout usage. Cependant, le contraceptif fait l’objet de vente anarchique. Yacoub Tchourama Kadi, Directeur exécutif de l’ASTBEF (Association tchadienne pour le Bien-Être familial) s’alarme.

Selon Yacoub Tchourama Kadi, directeur exécutif de l’ASTBEF, le contraceptif est un moyen qui est utilisé pour l’espacement des naissances. C’est l’un des éléments du planning familial qui est une technique qui consiste à trouver un espacement raisonnable entre les naissances.

On dénombre plusieurs types de contraceptif qui sont les condoms masculins et féminins, le contraceptif injectable de 2 mois qui est le Noristerat, celui de 3 mois qui est le depo provera. Il y a les implantons de 3 ans, le Jadelle de 5 ans, le DIU (Dispositif Intra Utérin) de 10 ans. On a également la Vasectomie, la Ligature des trompes et les contraceptifs d’urgence qui est la pilule du lendemain.

Avant l’usage d’un contraceptif, il est recommandé de venir dans un centre de santé ou une clinique consulter les spécialistes qui sont les sagesèfemmes et les gynécologues avant tout usage. Mais force est de constater que le contraceptif fait l’objet de vente anarchique chez les vendeurs ambulants appelés communément “docteurs Tchoukou”.

D’après le directeur exécutif de l’ASTBEF, la vente anarchique de ce produit sur le marché noir est un risque pour les femmes et pour la population. D’abord, il indique que les conditions de conservation ne sont pas respectées, ce qui peut créer des inconvenants pour les femmes. « En dehors des effets secondaires, il y a les effets indésirables qui peuvent survenir et si la personne qui vous l’injecte ne sait pas comment se prendre, ça peut créer également des problèmes assez sérieux pour la femme », fait-il savoir.

Il rassure qu’aujourd’hui le contraceptif est à un prix abordable et dans certains lieux c’est même gratuit. « Nous avons des personnes qui sont formées et nous avons ce qu’on appelle la confidentialité », fait-il comprendre.

Face aux risques que les femmes courent, le directeur exécutif de l’ASTBEF préconise la prise des méthodes contraceptives dans les lieux indiqués. « Le problème de santé ce n’est pas une question de honte. Elles (femmes) peuvent venir valablement dans les centres de santé ou les cliniques d’ASTBEF prendre les méthodes contraceptives nécessaire,s la loi leur donne déjà le droit », conseille-t-il.