Après deux jours d’intenses travaux, l’atelier de revue et de validation technique de la Stratégie nationale de cohésion sociale, organisé par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a pris fin ce vendredi 27 décembre 2024 à N’Djamena.
Cet événement a rassemblé des experts, des responsables institutionnels et des partenaires internationaux autour d’un objectif commun : finaliser un document stratégique essentiel pour la consolidation de la paix et la cohésion sociale au Tchad.
Dans son discours de clôture, Djibrine Mahamat Moussa, secrétaire général adjoint de la Médiature de la République, a salué l’engagement des participants et souligné l’importance de cette stratégie pour répondre aux défis actuels. Les discussions ont permis de formuler une série de recommandations à l’attention des différents acteurs clés.
Au gouvernement, il a été recommandé de confier au ministère de la Justice la responsabilité de renforcer l’État de droit, de s’investir davantage dans les services publics et sociaux de base en impliquant les populations, d’accélérer l’intégration des diplômés des centres de formation professionnelle dans le secteur public, de réhabiliter et soutenir les victimes des violences pour promouvoir la réconciliation et la guérison sociale, ainsi que de mettre en place une Commission « Justice, Vérité et Réconciliation » pour encourager le pardon et la cohésion nationale.
À la Médiature de la République, il a été conseillé de plaider pour l’application des accords de paix et le succès des programmes de démobilisation, désarmement et réinsertion, ainsi que d’appuyer la création de délégations provinciales afin de rapprocher ses services des populations.
Les partenaires techniques et financiers ont été appelés à faciliter la mobilisation des ressources nécessaires pour soutenir les projets structurants et à maintenir leur accompagnement dans le développement des services sociaux essentiels. Enfin, la population a été encouragée à s’approprier les initiatives publiques, à œuvrer pour la résilience communautaire et à adopter un usage responsable des réseaux sociaux pour promouvoir la paix et le vivre-ensemble.