Suite au préavis de grève du syndicat des transporteurs par rapport au prix du carburant, des pourparlers sont en cours avec le Gouvernement. Le mercredi 28 février 2018 une rencontre a eu lieu au ministère des Infrastructures, du Désenclavement et de l’Aviation civile.

Cinq ministres concernés par la question ont échangé avec les transporteurs et ont fait des propositions par rapport aux 21 points contenus dans le mémorandum. Adoum Younousmi des Infrastructures, Abdoulaye Sabre Fadoul des Finances, Me Béchir Madet du Pétrole, Ahmat Mahamat Bâchir de l’Administration du territoire, Youssouf Abassala des Mines et du Commerce, ont donné quelques explications en rapport avec la hausse du prix du carburant. Selon les membres du Gouvernement présents, l’augmentation et la baisse du prix du carburant ne relèvent pas exclusivement du gouvernement. C’est pourquoi des études seront menées par un cabinet d’expertise pour déterminer les facteurs qui entrent dans la fixation des prix du carburant à la pompe dans quelques pays. Ceci pour permettre de négocier avec les partenaires chinois de la CNPC pour revoir le prix ont annoncé les ministres.

Le ministre de l’Administration du Territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, Ahmat Mahamat Bâchir, a indiqué que son département travaille en collaboration avec le ministère délégué à la présidence de la République chargé de la Défense nationale, des Anciens combattants et Victimes de guerre pour réduire le nombre des barrières anarchiques installées sur les axes routiers de 167 à 50 voire 49 barrières sur l’ensemble du territoire. Une démarche vue comme une avancée.

Cependant pour le porte-parole du collectif des syndicats des transporteurs, Abdoulaye Adoum Brahim, le problème primordial est celui de la baisse du prix du carburant à la pompe.