Le conseiller à la Réconciliation nationale, Dr Ali Abdel-rahmane Haggar a épilogué pendant 16 minutes, le samedi, 7 août 2021, sur la question du vivre-ensemble. C’était lors d’une conférence débat. Retour sur les points saillants.


Il est apprécié pour ses discours directs et posés. En sa qualité du conseiller à la Réconciliation nationale, Dr Ali Abdel-rahmane Hagar, a fait ce samedi 7 août, à l’occasion d’une conférence débat sur les 100 jours du CMT une analyse sur la question du vivre-ensemble au Tchad et ses entraves.

Pour lui, le vivre-ensemble, ce n’est pas simplement un mot… Le vivre-ensemble c’est une dynamique, c’est des contacts, c’est des relations, c’est de connaissances… C’est aussi savoir aimé l’autre dans sa culture, sa différence, et c’est aussi la tolérance.

Mais la culture de la tolérance est inconcevable sans un État de droit. ” Battons-nous très sincèrement pour que l’Etat de droit soit mis en place“, encourage-t-il.


Mais il n’y a pas que cela. Si le respect de la différence de l’autre est important pour le vivre-ensemble, Ali voit en plus de cela, la diversité des cultures, des ethnies et des religions dans les nominations aux postes de responsabilité. “Dans la gestion des ressources humaines, il faut créer des conditions pour que tout le monde se sente à l’aise“.

Le pays ne peut pas être tranquille tant que les directeurs, les ministres et nous autres ne faisons pas l’effort de mettre la forme dans la nomination et la gestion des ressources humaines, a-t-il conseillé. Avant de préciser : “lorsque vous choisissez que les vôtres dans un ministère, ça crée des problèmes. “La question du vivre-ensemble est étroitement liée à la gestion des ressources humaines“.


Selon le conseiller à la Réconciliation nationale, l’éducation doit jouer un grand rôle dans la construction du vivre-ensemble, mais pas seulement… Car, “quand on a pas une bonne école, on a pas un bon pays“, a-t-il déclaré. Enfin, il a demandé au gouvernement de transition de prendre la question de l’école au sérieux.