CEMAC – La 3ème réunion ordinaire du comité de pilotage du projet de promotion de la pêche continentale et de l’aquaculture en zone CEMAC se tient en visionconférence ce 18 septembre au siège de la Cebevirha (Commission économique du bétail, de la viande et des ressources halieutiques).

Le projet de promotion de la pêche continentale et de l’aquaculture en zone Cémac est une initiative de la commission économique et monétaire de l’Afrique centrale. Il a pour principal objectif d’améliorer la production de la pêche continentale et d’accroitre la production aquacole afin de contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Ce projet vise également à réduire la pauvreté au sein des communautés et des aquacultures. Il vise également l’amélioration des cadres de gouvernance et le renforcement des capacités des institutions nationales de gestion durable de la pêche continentale entre autres.

Pour atteindre ces objectifs, un montant de 5,5 milliards de FCFA, prévu pour trois ans, a été décaissé à la commission. « Après 2 ans et demi de mise en œuvre, seulement 6% du coût total ont été décaissés correspondant au montant de 329 millions de FCFA sollicité depuis l’exercice du budget 2018. Toutefois, ces ressources ont permis de réaliser des activités notamment des études socio-économiques et juridiques validées dans l’ensemble des pays de la Cémac et d’identifier une activité prioritaire visible pérenne et résiliente pour les pêcheurs et aquacultures en cette période de Covid-19 » justifie le Secrétaire exécutif de la Cebevirha, Pedro Bayeme Bayeme Ayingono. Cependant, cette réunion devrait décider de la poursuite ou non du projet poursuit-il.

Par rapport à l’évaluation de la pandémie liée à la Covid-19 sur les activités du secteur de la pêche et de l’aquaculture au Tchad, la commission dit avoir observé une rupture dans les activités halieutiques. Ceci ne favorise pas le progrès dans ce domaine. Les effets se sont traduits aussi bien par la limitation d’accès à certaines pêcheries que par celle de temps passé à la pêche. 

« En matière d’aquaculture, l’on a assisté à des ruptures d’approvisionnement en aliments pour poisson qui ont entrainé une diminution des nombres de poissons. Ces deux effets ont conduit inéluctablement à une baisse d’approvisionnement des marchés en produits de pêche et d’aquaculture ». C’est ce qui ressort du rapport d’évaluation du comité de pilotage sur l’état des lieux de l’impact de la Covid-19 dans ce secteur.

A cette visioconférence, tous les Etats membres de la Cémac sont représentés par les directeurs de pèche et de l’aquaculture .