Le ministère des Hydrocarbures et de l’Énergie a annoncé le 17 avril, l’augmentation du prix du gasoil à la pompe. A N’Djamena, cette décision suscite des mécontentements dans la rue.

Au Tchad, le litre de gasoil à la pompe passe de 548 à 700 FCFA. Dans les stations de Dembé, des minibus stationnés en file indienne attendent impatiemment les clients. ” Le gasoil est passé de 548 à 700 f CFA, cette situation risque de ralentir vraiment nos activités. Nous serons obligés d’augmenter aussi le prix de transport interurbain”, affirme un chauffeur de taxi.

Entretemps, les consommateurs ne semblent pas cacher leur ras-le-bol. ” Il faut que le gouvernement essaye de revoir cette situation, car cela a réellement d’impact sur nos activités quotidiennes. Avant, je dépensais 5000f pour le carburant et maintenant, il va falloir doubler pour joindre les deux bouts “, souligne Mahamat Issa.

Selon Djimadoum Jules, dans un pays normal, l’arrêt d’activité de la raffinerie ne doit pas entrainer la hausse de prix du gasoil. ” Il faut normalement prévoir une importante quantité de gasoil en cette période de l’arrêt de l’activité à la raffinerie. Ils ne doivent pas nous imposer le prix du gasoil. D’ici peu, ils viendront aussi augmenter pour l’essence “, redoute-t-il.

Et Djasrabé Gédéon de renchérir: ” Nous souffrons déjà beaucoup avec la cherté de vie, il ne faut pas que le gouvernement vienne nous en rajouter avec la hausse de prix du gasoil. Personnellement, je dirais que c’est une spéculation de la part du gouvernement. Et aussi, les chauffeurs des bus de transport vont profiter de la situation pour augmenter aussi le prix de transport “