Le délai accordé par la Plateforme syndicale revendicative au gouvernement pour satisfaire ses revendications expire ce vendredi, 30 avril, sans satisfaction. Mais elle écarte, pour le moment, l’idée d’entrer systématiquement en grève.

Du 31 mars au 30 avril, c’est le délai donné par la Plateforme syndicale revendicative, au gouvernement pour satisfaire ses revendications. Ce qui impliquerait qu’à défaut du respect de ce délai, les travailleurs du secteur public entreraient en grève. Le doute est levé. Les travailleurs n’iront pas en grève. Du moins, pas pour l’instant.

La raison? Le 01 mai, c’est la fête du travail et ce sera aussi l’occasion pour les travailleurs de prendre des grandes décisions. “Nous n’allons pas systématiquement entré en grève. Nous allons d’abord fêter et après cela, nous allons décider”, affirme Mahamat Nasradine, le porte-parole adjoint de cette plateforme qui réunit plusieurs syndicats.

Pour rassurer leurs partenaires sur la protection de leurs acquis, le président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Déby Itno, a reçu, aujourd’hui, les leaders syndicaux pour leur faire un état des lieux de la situation et demandé leur contribution pour la bonne conduite de la transition en cours.

Rappelons que les travailleurs revendiquent le paiement des frais de transport de 2017 à 2019.