La nouvelle Représentante de l’UNFPA au Tchad, Mme Edwige Adekambi Domingo, s’est rendue dans la région du Lac où, son organisation a fait des réalisations mémorables. Le bassin du Lac Tchad est soumis à plusieurs défis dont la sécurité, les Violences Basées sur le Genre (VBG), la scolarisation des filles, les mariages précoces et bien d’autres encore.

C’est pour affronter ces défis complexes que le Fonds des Nations Unies pour la Population a inscrit cette région dans son viseur. Arrivée à Bol le mercredi 25 avril, la fonctionnaire des Nations Unies se rend à la résidence du Gouverneur de la région du Lac pour une présentation des civilités avant d’embarquer avec toute sa suite pour l’île de Ngalamia.

Sur cette île où l’UNFPA a mis sur pied un poste de santé entièrement logé dans des tentes, une école primaire et  un bureau pour les femmes para juristes, la nouvelle Représentante de l’UNFPA pour le Tchad est accueillie avec beaucoup d’enthousiasme et de ferveur. Les populations espèrent d’emblée qu’elle, continuera sur les traces de son prédécesseur en apportant un souffle nouveau aux actions de son organisme dans l’île. La montagne n’accouchera pas d’une souris, car de la première rencontre tenue à l’air libre, les populations de Ngalamia et le staff de l’UNFPA s’engagent de manière concertée à construire le tout premier bâtiment du poste de santé en matériaux définitifs.

A Bol centre, Dr. Edwige Adekambi Domingo s’entretient avec les femmes musulmanes prédicatrices, les éleveuses, les exploitantes des cultures maraîchères. Un temps était également consacré à une rencontre technique centrée sur l’offre des services de santé familial, santé de reproduction et accès à la contraception avec infirmiers, laborantins et conseillers sociaux,tous recrutés par l’Initiative Humanitaire pour le Développement Local IHDL, partenaire de l’UNFPA.

Au poste de santé du Camp des réfugiés de Dar Es Salam, le staff de l’UNFPA à l’écoute d’un des responsables pour consolider les acquis et apporter des réponses aux questions de développement et humanitaires.

En un temps record, Dr Edwige Adekambi Domingo a ratissé toutes les associations féminines de Bol et les groupements des jeunes avant de mettre le cap sur Baga –Sola et les deux camps des réfugiés de Dar Es Salam et Dar Al Naim. Médecin de formation un seul détail du centre de santé du Camp des Réfugiés de Baga –Sola ne lui a échappé. Elle a touché du doigt les apports de son organisation qui a renforcé les capacités de l’hôpital de Baga-Sola.

De toute cette tournée de prise de contact, la fonctionnaire des Nations Unies est restée sur une note de satisfaction générale et d’engagement: « La Région du Lac est une zone où il y a beaucoup de mobilité. Nous restons dans une perspective horizontale où toutes les problématiques de développement sont mises ensemble pour interagir sur la même population. Je remercie les pouvoirs publics au premier rang des quels, le Président de la République, Idriss DEBY ITNO qui a été l’un des premiers Chefs d’Etat africains à signer la loi interdisant le mariage des mineurs. Je ne saurai enfin ne pas mentionner ma gratitude aux chefs religieux qui encadrent les femmes prédicatrices et qui ont compris et luttent, pour zéro décès maternel évitable, zéro Violence Basée sur le Genre (VGB) et zéro besoin non satisfait en matière de planning familial.» Dr. E. Adekambi Domingo.