Le ministère de la Production et de la Transformation agricole, en partenariat avec la FAO, a lancé, le mercredi, 02 novembre, le projet d’appui à la gestion intégrée des chenilles légionnaires au Tchad. C’est un projet d’une durée de deux ans.

S’attaquant principalement aux cultures d’importance économique telles que le maïs, le riz, le sorgho, le coton et les cultures maraichères, les chenilles légionnaires constituent une menace sérieuse pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Conscients de cela, le gouvernement du Tchad, à travers le ministère de la Production et de la transformation agricole, lancent conjointement le projet d’appui à la gestion intégrée de ces espèces (chenilles) au Tchad.


Si 14 provinces parmi les 23 que compte le Tchad sont infectées par ces chenilles, ce projet qui est lancé, ce mercredi, 02 novembre à N’Djaména, met un accent particulier sur le Moyen-Chari, les deux Logones, la Tandjilé, le Mandoul, les deux Mayo Kebbi et le Guera. Son objectif principal est d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. Mais aussi de «renforcer les capacités pour des actions de lutte efficace contre ces ravageurs», ajoute, Marc Nankoussou, représentant de la FAO au Tchad.


« Il s’agit spécifiquement de favoriser la lutte intégrée contre les chenilles légionnaires au Tchad, à travers l’approche champ-école-paysan ; renforcer les capacités techniques nationales dans la lutte de ces ravageurs à travers des formations au bénéfice des producteurs et des techniciens ainsi que des campagnes de sensibilisation à tous les niveaux ; assurer la surveillance et l’alerte précoce… », détaille-t-il.


Selon le secrétaire d’Etat à la Production et à transformation agricole, Abakar Ramadan, ce projet permettra de réduire le dégât des chenilles sur les cultures. Il faut savoir que ce projet a une durée de 24 mois et a un coût qui s’élève à plus de 125 millions francs CFA.