SOCIETE – Une marche de l’espoir a été organisée dans la ville de N’Djamena en marge du mois d’octobre, consacré à la lutte contre le cancer. Elle vient ainsi mettre fin aux activités de la LTCC.

L’avenue Pascal Yoadimnadji a été prise d’assaut par une centaine d’hommes et de femmes sous une couleur rose qui s’impatientent pour marcher contre le « mal du siècle »: le cancer.  A leurs têtes, les membres du bureau exécutif de la Ligue tchadienne contre le cancer (LTCC). Celle-ci en marge de la 2e édition de la campagne de la lutte contre le cancer au Tchad.

Cette deuxième édition du mois « d’octobre rose » est consacrée à la lutte « contre le cancer du col de l’utérus et des seins », a expliqué le président de la Ligue, Dr Manicassé Palouma, comme cela a été le cas lors de la première édition. Il montre ensuite l’importance de la marche dans la prévention du cancer. « La mise en exergue de la marche dans notre vie a un impact important … Plus de 30 minutes de marche par jour est capital pour se maintenir sauf contre le cancer. C’est une mesure préventive. »

Le président de la ligue a fait un bilan de la campagne précédente avant de faire remarquer que certains cas n’ont pas été pris en charge.  « Nous déplorons le manque d’un plateau technique de prise en charge des cas de cancer détecté. Et demandons au gouvernement de nous aider dans ce sens. »

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Dans sa communication de clôture, Mahamoud Youssouf Khayal, ministre de la Santé publique, a fait savoir que le cancer est « un problème de santé public ; un mal du siècle. » C’est pourquoi, le gouvernement a établi un programme de lutte contre le cancer en 2014. Il est pour lui d’ajouter que les perspectives nouvelles seront envisagées. « Il faut renforcer la capacité des cliniciens et aussi créer un centre de détection des cas de cancer. Ajoutons à cela, le problème du plateau technique de prise en charge des victimes du cancer. »

C’est sur une note peu concordante que cet auguste mois s’est terminé. Car, des invités « no grata » se sont présentés à la marche créant un certain malaise au sein du comité d’organisation de l’évènement. Qui sont-ils ? Réponse : les victimes de la répression d’Hissein Habré.