Dans un communiqué de presse, la Coordination nationale des jeunes pour la paix et le développement au Tchad (CONAJEPDT) indique ne pas se reconnaitre dans le processus de transition.

La Coordination nationale des jeunes pour la paix et le développement au Tchad (CONAJEPDT) qui dit condamner la « prise du pouvoir par les armes » déplore que le Conseil militaire de transition s’est “très vite accaparé du pouvoir et s’est permis de dissoudre l’Assemblée nationale et suspendre la Constitution“.

Le communiqué signé du coordonnateur national du CONAJEPDT, Mahamat Oumar Ibrahim, relève que pendant que la classe politique a demandé le dialogue politique avec l’ensemble des acteurs et forces vives de la Nation, un Premier ministre de transition est nommé “sans consultation“. Ce Premier ministre a formé un gouvernement qui, selon cette association de jeunes, exclut une “grande partie des forces vives de la Nation“, “chose qui n’est pas normale“.

C’est pourquoi, informe le communiqué, “la lutte pour la justice et l’égalité de chance doit continuer“. La CONAJEPDT qui indique ne reconnaitre ni le Conseil militaire de transition ni le gouvernement de transition, fait savoir qu’elle va exercer ses droits “dans la rue” et par toute autre forme de manifestation pour réclamer “la justice et l’inclusion” mais aussi pour empêcher “cette succession monarchique du pouvoir“.