JUSTICE – Depuis lundi, 21 septembre, les magistrats du Tchad sont en grève pour protester contre l’incident du 17 septembre survenu au tribunal de grande instance et réclamer la sécurité des magistrats.

Lancée le lundi 21 septembre par le Syndicat des magistrats du Tchad sur l’ensemble du territoire, la grève semble être observée. Au palais de justice de N’Djamena, le constat montre la présence la justiciables dans la cour, des salles d’audiences ouvertes, le corps judiciaire, lui, brille par son absence.

Même constat au ministère de la Justice. Là-bas,  Seuls les agents de sécurité sont en poste devant la portail. La cour reste déserte. “La grève a été suivie, et continuera à être observée sur toute l’étendue du territoire, excepté le cas d’hier ou quelques personnes ont été jugées“, signifie Djonga Arafi, secrétaire général du Syndicat des magistrats du Tchad.

Pour rappel, suite à l’extirpation du colonel Abdoulaye par quelques membres  de la famille  lors du procès, le Syndicat des magistrats du Tchad, a tenue une assemblée générale extraordinaire vendredi, 18 septembre. Au cour de la rencontre, les magistrats ont décidé d’observer une grève d’une semaine du 21 au 28 septembre. Ils demandent le renforcement du nombre d’agents de sécurité en faction au palais de justice, l’intervention du Maréchal du Tchad pour assurer la sécurité des magistrats dans l’exercice de leurs fonctions