Le mot d’ordre de grève lancé par l’Union des syndicats du Tchad (UST) n’est pas totalement observé. Des administrations publiques concernées fonctionnent presque normalement.

Ce mercredi 7 août, dans les administrations publiques concernées par la grève, la plupart des agents vaquent à leurs occupations faisant fi du mot d’ordre de grève. Dans des hôpitaux, les patients reçoivent des soins de service minimum. Beaucoup évoquent la question du climat social politique du pays pour justifier leur présence dans leur service respective.

Je pense que le moment n’est pas bien choisi pour faire la grève avec l’organisation du dialogue national Inclusif. Tous les regards sont fixés là-bas, personne ne tiendra compte de la grève“, affirme un agent rencontré devant le ministère de l’Éducation nationale.

N’ayant pas donné des détails sur des revendications du pacte social prise en compte par le gouvernement, Barka Michel, président d’Union des syndicats du Tchad (UST) assure que beaucoup des revendications ne sont pas prises en compte par le gouvernement.

Le gouvernement n’a pas la bonne foi de régler les problèmes des travailleurs, d’ici à trois jours si rien n’est fait, nous risquerons d’entrer dans une grève sèche. La plupart de ceux qui travaillent aujourd’hui sont des démarcheurs ou encore des contractuels qui ne font pas partie des membres de l’Union nationale des syndicats du Tchad (UST)“, affirme Barka Michel, le président de l’UST. Il faut noter que la grève continue jusqu’au vendredi 9 août 2022.