La représentation de l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) au Tchad organise du 06 au 08 juin 2023 un atelier de formation sur l’approche caisse de résilience.
Le fort engagement du Bureau de la FAO au Tchad dans la lutte contre la pauvreté et la vulnérabilité des populations affectées par divers chocs et aléas liés aux effets du changement climatique, la pandémie de la covid-19 aux effets et conséquences de la guerre en Ukraine, se traduit par le développement de projets et programmes pour la consolidation et le renforcement des moyens d’existences des communautés tchadiennes.
Dans cette lancée, le Bureau de la FAO au Tchad a adopté l’approche « Caisse de résilience » dans l’opérationnalisation et la mise en œuvre de ses interventions à l’effet d’atteindre les quatre améliorations retenues dans le cadre stratégique de la FAO pour la période 2022-2023 à savoir, l’amélioration de la production, de la nutrition, de l’environnement et des conditions de vie.
Selon le représentant de la FAO au Tchad, Marc Mankoussou, l’approche « Caisse de résilience » vise l’accumulation et la diversion des actifs productifs et des connaissances des communautés vulnérables en situation d’insécurité alimentaire afin d’améliorer leurs moyens d’existence et renforcer leur résilience aux chocs et crises récurrentes.
L’objectif visé étant de pouvoir renforcer les capacités des groupes bénéficiaires et des communautés à faire le meilleur usage des connaissances et des ressources disponibles localement afin d’améliorer leurs conditions de vie et de répondre aux questions prioritaires identifiées par eux.
Dans son allocution, le secrétaire d’État au ministère de la Production et de la Transformation agricole, Abakar Ramadane a indiqué que la résilience est au cœur des préoccupations des pouvoirs publics dans tous les secteurs et singulièrement dans le secteur rural pour lequel elle constitue un défi. « L’approche de caisse de résilience n’est pas un effet de mode mais plutôt une réponse adéquate face aux difficultés qu’éprouvent certaines catégories de personnes a accéder a des services financières adaptés à leurs besoins et à leur niveau de revenus », a-t-il ajouté.