Par un communiqué de presse, la Convention tchadienne de Défense des Droits de l’Homme (CTDDH) se dit horrifiée par les tueries et les extrêmes violences survenues lors des manifestions qui se sont déroulées à N’Djamena et dans plusieurs villes du Tchad hier 20 octobre 2022.

La Convention tchadienne de Défense des Droits de l’Homme (CTDDH) déplore et s’indigne devant le nombre élevé de perte de vies humaines et des blessés qui ne se justifient nullement même si ces manifestations ne sont pas autorisées.

La CTDDH dénonce par ailleurs les extrêmes brutalités, les destructions des biens et les discours de haine dont les images font le tour du monde sur les réseaux sociaux montrant une fois de plus le manque de retenus et l’usage inacceptable des armes de tout genre dans des manifestations supposées être pacifiques.

La CTDDH indique suivre de très près l’évolution de la situation notamment l’instauration de l’état d’urgence et les résultats de l’enquête annoncée par le gouvernement. Elle invite tous les acteurs de la vie sociopolitique à la retenue et à privilégier le dialogue comme mode de règlement de cette crise.

La CTDDH prie au repos éternel de toutes les victimes et un prompt rétablissement à tous les blessés.