Le déguerpissement des vendeuses de légumes et autres articles, des voies publiques des marchés, par la mairie de N’Djaména, a réveillé le courroux de ces dernières. Réunies en assemblée générale à la bourse de travail le samedi dernier, elles demandent une réponse du maire de N’Djaména à leurs doléances.

Selon nos confrères de la radio FM Liberté, cette rencontre intervient après une demande d’audience restée sans suite adressée au maire de N’Djaména, Ali Haroun. Face à cet état de choses, c’est la vice-présidente du comité national des femmes de l’Union des syndicats du Tchad, Cherfa Brahim Abbas, qui a pris ce dossier en main. Pour elle, le refus du maire de recevoir ces ”femmes tristes” pour un dialogue prouve à suffisance qu’il ne veut pas leur trouver de solutions.

Au sortir de cette assemblée, ces vendeuses de légumes et autres articles donnent un délai d’une semaine au maire à compter du samedi 5 juin pour les rencontrer afin de trouver une solution ensemble. Si cette demande reste lettre morte , menacent-elles, tout ce qui adviendra relèvera de la responsabilité du maire de la ville.

Pour rappel, le maire de la ville de N’Djamena, Ali Haroun, avait pris il y a quelques jours, une décision interdisant aux vendeuses de légumes frais et articles divers d’occuper les voies publiques des marchés. Cette décision a été appliquée immédiatement par les agents de la mairie centrale.