Le groupement des partis politiques dénommé ‘’Coalition des Verts et Socio-Démocrates pour le Changement (CVDS), a organisé ce samedi 21 août 2021, dans le cadre de ses activités politiques une journée d’échange, autour de la langue et de l’importance du bilinguisme. C’était au siège duudit regroupement, au quartier Amriguébé, dans le 5ème arrondissement de la ville de N’Djamena.
La Coalition des Verts et Socio-Démocrates pour le Changement (CVDS) est un regroupement des partis politiques qui comprend en son sein une quarantaine de partis et associations. Les ténors de la CVDS ont réuni autour de la table, les acteurs de la langue arabe pour réfléchir sur la question de l’applicabilité du bilinguisme au Tchad.
Il ressort de leur réflexion que l’arabe ne doit pas être considéré comme une langue secondaire, car elle fait partie de l’histoire du Tchad. Il existe bien avant la langue de Molière. Pour le coordonnateur de la plateforme de la langue arabe, Zakaria Mahamat Saleh, les langues doivent être un facteur de cohésion sociale. « Arabophones et francophones doivent se soutenir afin de développer la patrie » exhorte-t-il.

Selon le coordonnateur de la CVDS, Ahmat Djidda Albachir Mahamat Albachir, les partis ont décidé de se pencher sur le sujet du bilinguisme parce qu’il constitue un acquis démocratique et constitutionnel.
« Nous nous sommes approchés de vous pour réfléchir ensemble sur les pistes des solutions afin de rendre le bilinguisme une réalité dans notre administration et au niveau du pays » souligne Ahmat Djidda, avant de faire savoir à l’assistance que la question de la langue a été l’une des causes de la rébellion au Tchad, qui a commencé dans les années 60 – « Et nous ne voulons pas que cette question soit à l’origine de la division des peuples tchadiens, » a-t-il conclu.
