Au lendemain de l’élection présidentielle, la Coalition des Associations de la Société Civile et de Défense des Droits de l’Homme (CASCIDHO), fait l’état de sa mission d’observation électorale.
La Coordination des Associations de la Société Civile et de Défense des Droits de l’Homme (CASCIDHO), a déployé environ 1000 observateurs électoraux dans la capitale, le jour de scrutin. Grâce à cette mission d’observation, la CASCIDHO a constaté ce qui suit:
- l’implantation des bureaux de votes à des endroits accessibles aux électeurs ;
- un bon dispositif du matériel électoral ;
- la présence massive des forces de l’ordre et de sécurité dans les bureaux de vote ;
- la sérénité et le calme observé dans le déroulement des opérations de votes;
- une forte présence des missions nationales et internationales d’observation électorale;
- les opérations publiques de dépouillement ont été effectuées conformément aux dispositions du Code Électoral ;
- une forte participation des femmes au scrutin. Toutefois, la mission de la CASCIDHO a noté quelques irrégularités telles que l’absence de délégués de certains partis dans les bureaux de votes, des cartes d’électeurs non distribuées et l’inégale répartition des bureaux de votes.
Au regard de cela, elle formule les recommandations suivantes: - pallier le déficit d’éducation civique électorale par une vraie intensification des programmes d’éducation civique électorale à toutes les échelles et à tous temps;
- elle demande aux partis politiques engagés dans les compétitions électorales de se faire représenter dans tous les bureaux de vote, lors des scrutins ;
- enfin, elle demande à la Céni de prendre toutes les dispositions nécessaires pour corriger les imperfections constatées.