La campagne agricole 2019-2020 dans les provinces du Guera, Salamat et du Batha promet l’espoir de la bonne production si les pluies maintiennent leurs rythmes.

Après le Ouaddaï, le Sila et le Wadi-Fira, les provinces du Guera, du Salamat et du Batha constituent une autre étape de la mission de suivi de la campagne agricole conduite par Madjidian Padja Ruth, ministre des Equipements et de la Production agricole.

Dans ces trois dernières provinces où la délégation ministérielle a eu de rencontre avec les autorités provinciales, les techniciens en charge de l’agriculture et les producteurs, tout porte à croire que l’espoir de la bonne production agricole est permis. Chose justifiée dans les rapports de la situation de la campagne en cours portés à l’attention de la mission par les services déconcentrés du secteur de l’agriculture de ces trois provinces. L’installation précoce des pluies, même si des séquences sèches ont été observées, n’a pas du tout empêché le respect du calendrier cultural.

La situation alimentaire reste relativement calme dans toutes ces trois provinces et les prix des denrées de première nécessité sont en baisse par rapport aux années précédentes selon les différents rapports   présentés par les techniciens. Cela est dû selon eux à la bonne productivité agricole de l’année  écoulée. Chose qui a permis aux ménages  de disposer d’un bon stock de céréales. Même les ennemis de la culture ont été signalés dans quelques localités, la vigilance des techniciens de protection des végétaux a permis de maîtriser en temps réel la situation.

Quelques contraintes allant du manque des moyens roulants, de l’insuffisance du personnel et la vétusté de quelques moyens roulants et des locaux ont été portées à l’attention de la délégation ministérielle. La question de rétrocession des tracteurs aux producteurs n’a pas été perdue de vue.

Le ministre Madjidian Padja Ruth a exhorté les techniciens de terrain de son département ainsi que les producteurs à plus d’ardeur dans le travail afin que l’objectif  faim zéro d’ici 2030 soit une réalité. Pour les contraintes, le ministre a souligné que des réflexions seront menées et des solutions seront envisagées dans la mesure du possible.