C’est grâce à un apport financier d’un montant de vingt-cinq millions de FCFA d’un généreux donateur que les étudiants de la 17e promotion de la faculté des Sciences de la Santé humaine de N’Djamena ont pu soutenir leur thèse en médecine après deux longues années d’attente.
Cette soutenance qui devrait se tenir depuis l’année 2015 n’a pu avoir lieu, car, les Responsables de cette faculté n’arrivaient pas à réunir les 50 millions de FCFA nécessaires pour son organisation. Après deux ans de tergiversations et de moult démarches par les étudiants de cette promotion qui sont restés infructueux que ce philanthrope, soucieux du devenir de la jeunesse est venu en aide à ces derniers. Il débourse à lui seul la moitié du budget total, c’est-à-dire 25 000 000 FCFA pour décanter la situation. Les 25 000 000 FCFA restants ont pu être mobilisés par la faculté grâce aux inscriptions dites exceptionnelles (1 5000 000 FCFA par étudiant) et autres recettes. Ils sont 57 étudiants en médecine à avoir obtenu leur parchemin des mains du ministre de l’Enseignement supérieur et de l’Innovation le 25 novembre dans les locaux de la faculté de Médecine de N’Djamena.
Face au manque de responsabilité des autorités en charge de cette faculté, c’est tout le pays qui est interpellé surtout les premiers dirigeants. Comment comprendre ce laissé aller de la part des hautes autorités alors que le pays manque cruellement des médecins. Laisser 57 potentiels médecins chômer pendant deux ans tout en sachant qu’il existe des zones qui n’ont jamais vu un médecin un jour. Quel paradoxe ! Où cela relève simplement de la mauvaise foi des responsables de cette faculté ? Difficile de répondre à cette question car, certaines sources affirment que le gouvernement s’est assumé, mais il y aurait un détournement au sein de la faculté de médecine.
C’est grâce à la volonté de ce donateur qui d’après certaines sources voulait prendre globalement le coût total de cette soutenance, que les autorités décident de prendre en charge la seconde partie. Entre temps, deux promotions attendent également impatiemment leur soutenance. Cela doit couter 67 000 000 pour chaque promotion. Avec la crise que nous traversons, le geste de bonne volonté est toujours le bienvenu pour augmenter le nombre de nos médecins pour le bien-être de la population tchadienne.