Relativement à la journée mondiale de l’alimentation qui se commémore ce 16 octobre, la rédaction de votre site Tchad infos.com vous propose quelques réactions des femmes rencontrées au marché central de N’Djamena sur les questions de l’accessibilité et de la qualité des aliments.

A l’entrée Sud du marché central, une femme rencontrée devant un étal de gombo lâche avec étonnement : « Ah c’est la journée de l’alimentation ! Au marché je crois qu’on trouve des denrées variées mais parfois les prix varient selon les marchés. Aujourd’hui, le prix des gombos a augmenté, du sel aussi. »  Si pour elle, les prix sont accessibles et que c’est le pouvoir d’achat de la ménagère qui est touché par la crise, d’autres s’inquiètent plutôt de la qualité.

Jocelyne, rencontrée devant des vendeuses de tomates : « Les carottes, tomates, poivrons et autres que vous voyez là, quand on les achète, deux trois jours après ils pourrissent. C’est à cause des engrains chimiques que les  maraîchers utilisent. Ces produits chimiques ne sont pas bien même pour la santé » déclare-t-elle.

Côté vendeurs des aliments, la satisfaction du client est la priorité. « Le ventre de l’homme, c’est sa première préoccupation. On fait de notre mieux pour que ceux qui viennent au marché rentrent avec quelque chose. On discute et tout le monde trouve son compte » déclare, Mariam Saleh vendeuse d’oignon. Elle ajoute qu’elle ne propose que des produits sains à ces clients.

selon les propos recueillis çà et là, c’est la crise financière que traverse le Tchad qui a mis à genoux les ménages. sinon les denrées alimentaires sont à des prix significatifs en dépit de la qualité qui laisse encore à contrôler.