Le Premier ministre de transition, Pahimi Padacké Albert vient de rencontrer les forces vives de la nation dans un hôtel de la place. Après les consultations à son domicile, cette étape devrait précéder la formation du gouvernement de transition.

Dès sa nomination au poste de Premier ministre de transition et dans le cadre de la formation de son gouvernement, Pahimi Padacké Albert a reçu de nombreuses délégations à son domicile. Il s’agit des partis politiques (de l’ancienne majorité comme de l’opposition), les acteurs de la société civile, les syndicalistes, les leaders religieux, les représentants des femmes et des jeunes, quelques ambassadeurs occidentaux ainsi que la mission d’enquête de l’Union africaine). Lors de la rencontre de ce 1er mai, il a donc assuré que « les intérêts du peuple tchadien primeront sur tout ».

A ceux et celles qu’il n’a pas reçus, PPA présente ses « humbles excuses » car, indique-t-il, c’est un problème de temps. Mais, en soulignant que ses portes « resteront ouvertes », il promet qu’il continuera à prendre leurs conseils.

Toutefois, précise-t-il, cette transition ne doit pas se faire dans le désordre. « Nos institutions, et à travers elles le peuple tchadien, seront respectées », annonce-t-il. Il se dit conscient des critiques qui vont survenir après la formation de son gouvernement, car il est « impossible, quelle que soit la volonté des autorités de la transition, de former un Gouvernement de quinze ou de seize millions de Tchadiens ».

Cependant, Pahimi Padacké Albert souligne que « tous les acteurs ont leur rôle à jouer » dans cette période. « Le peuple tchadien, après avoir tant souffert, mérite la paix et la réconciliation nationale. C’est ce que nous devons lui offrir ensemble, et c’est ce à quoi je veux m’atteler avec mon gouvernement. J’en appelle au soutien de toutes et de tous », exhorte-t-il.