Le prix du plateau d’œufs a grimpé dans la capitale tchadienne depuis la fermeture des frontières avec le Cameroun.

De 2 500 francs CFA, le plateau de 24 œufs s’achète depuis avril dernier à au moins 2 750 Fcfa dans les marchés de la capitale.  «Le prix d’un œuf varie de 125 à 150 francs CFA. Avant, il s’achetait entre 75 et 100 francs », relève un boutiquier. Les grossistes imputent cette augmentation de prix aux tracasseries sur les voies d’importation. Le plateau était à 2 250 francs CFA.

« Rien ne rentre de Kousséri. Par le passé où on importait les œufs du Cameroun, le plateau était vendu entre 2 150 et 2 250 francs à N’Djaména. Aujourd’hui, on ne peut pas faire traverser un seul plateau d’œufs de Kousséri sans que les différents corps de sécurité en poste à Nguéli ne se jettent sur vous pour que chacun arrache sa part. Et pourtant, le gouvernement n’a pas interdit l’entrée des marchandises au pays.», souffle M. Ali Ahmat, un grossiste.

Selon les commerçants, les œufs locaux ne sont pas produits en quantité suffisante pour subvenir aux besoins de la population. Pire, le prix des œufs locaux n’est pas règlementé. « Nous préférons attendre l’ouverture officielle des frontières avant de reprendre l’importation des œufs » espère le grossiste.

avec Le Progrès