SOCIÉTÉ: ce dernier temps, plusieurs jeunes se lancent dans l’art plastique notamment la peinture, conception de cachets et autres. Dans la foulée, quelques uns se démarquent. Tchadinfos vous trace le parcours d’un jeune qui fraie son chemin.

“Parmi toutes les matières, c’est en dessin que je trouve les bonnes notes”, se rappelle Halam Gael, dit “Halam Art”. Cet art, Gael l’a vu naître en lui depuis son bas âge. “Mon premier dessin était une souris. J’ai réussi à le faire plus que ce que la maitresse a demandé. Du coup, je fus nommé chef du service de balayage”, se remémore-t-il en souriant.

Etre ingénieur en bâtiment, était son rêve d’enfance. Mais cette vision,  le natif du Mayo-Kebbi, va l’abandonner au profit des pinceaux. Tout d’abord, c’était en classe de  CM1 que l’écolier de l’époque  va vendre ses  œuvres dessinées au crayon pour faire face à certaines charges. “Je dessinais les fleurs pour les vendre à 100 francs ou 250 francs, question de me payer les trousses à dents”, confie-t-il.

Au fil du temps, la vingtaine s’adapte aux pinceaux. Dès lors, cadres en planche, tissus, papiers et autres matériels deviennent ses compagnons. Pour parfaire son talent, il côtoie des professionnels de la matière tels que Prince d’Art, Dounia Togyangar, Petit Papa et Saïto pour bénéficier de leurs expériences.

Contre la volonté de ses parents, le jeune Halam Gael avance. Il ouvre son atelier d’art et de peinture en 2004, à Farcha. Deux ans plus tard, le concepteur de banderoles et portraits reprendra les études, sans abandonner l’art. 

A travers la qualité de ses œuvres et son talent,  il obtient le marché du Salon international des étudiants en 2016 qui consiste à décorer les fresques murales. 730 jours plus tard, le jeune artiste peintre est sollicité pour la décoration du lieu de la première édition du “festival Dary”.

Sur le visage d’Halam Gael, se lit un sentiment de satisfaction, lorsqu’il parle de son parcours. A ce jour, c’est loin du regard familial qu’il évolue. Son souhait, c’est faire des expositions à travers l’Afrique.

Hormis la peinture, Halam Art porte le casquette d’artiste musicien, et est détenteur d’une licence en Sciences et techniques de l’information et de la communication (STIC) de l’Université de N’Djamena.