N’DJAMENA, 22 mai (Xinhua) — A l’occasion de la journée internationale de la biodiversité, célébrée jeudi, la ministre tchadienne de l’Agriculture et de l’Environnement, Mme Mbaiwong Djibergui Rosine, a exhorté ses compatriotes à sauvegarder le Lac Tchad, gravement menacé de disparition, ainsi que les autres écosystèmes lacustres du pays.

“La diversité biologique est synonyme de la vie, de notre vie. Employons-nous donc dès aujourd’hui à la protéger comme nous œuvrons au quotidien pour protéger notre propre vie et celle de nos progénitures”, a déclaré Mme Mbaiwong Djibergui Rosine.

“Plus qu’un plaidoyer, cet engagement nous sert d’exemple”, a-t-elle précisé, invitant ses compatriotes à plus de hardiesse. Elle les a exhortés à se pencher sur les causes premières du déclin de leur patrimoine biologique en général, et celui des écosystèmes lacustres, en particulier.

Le Lac Tchad a connu, au fils des ans, un assèchement inquiétant, dû au réchauffement climatique, à des pluies de moins en moins abondantes et à une plus grande utilisation de ses eaux pour l’irrigation des cultures. La superficie de ce lac qui dessert le Tchad, mais également le Cameroun, le Niger et le Nigeria, est passée de 25.000 km2 dans les années 1960 à moins de 2.500 km2 aujourd’hui.

“Agissons pour enrayer leur perte, ajustons nos mentalités pour qu’elles tiennent réellement compte de la véritable valeur de la diversité de leurs espèces et de leurs habitats”, a conclu Mme Mbaiwong Djibergui Rosine.