Du 11 au 12 septembre prochain, le ministère de l’enseignement supérieur va lancer officiellement la composition du BTS national à N’Djamena et à Moundou, deux régions retenues pour cet examen. Allamaye Golbey Levy, président de l’association tchadienne des institutions privées d’enseignement supérieur, se prononce.

Depuis 2014, le gouvernement tchadien a pris l’initiative de soumettre les étudiants des instituts et des universités à un examen unique d’obtention du brevet de technicien supérieur. Pour Allamaye Golbey Levy, cette initiative est louable, car il permet aux étudiants des institutions privées d’enseignement supérieur d’avoir les mêmes droits que  ceux des institutions publiques, car dit-il, « Ce BTS national permettra aux étudiants des privés qui assurent travailler pour l’Etat d’avoir facilement axé à la fonction publique(…) Dans les textes régissant l’enseignement supérieur, la délivrance des diplômes est de l’essor de l’Etat ».

Ce BTS national, il faut le signaler, mécontente certains étudiants des établissements privés d’enseignement supérieur. Mais pour Allamaye, il revient aux responsables de ces institutions privées de motiver davantage ces étudiants. « Pour le moment, comme c’est quelque chose de nouveau,  les étudiants ne comprennent pas grand-chose donc c’est à nous de les sensibiliser », affirme-t-il.

Toutefois, il reconnaît que l’organisation de cet examen est pleine d’irrégularités qu’il faut une amélioration. Mais déjà, le débat sur l’organisation de licence et de master national se fait sentir. Selon le président de l’association tchadienne des institutions privées d’enseignement supérieur, il est trop tôt de penser à un tel projet. « Nous ne sommes pas contre cette procédure mais nous voudrions qu’il ait une consolidation de BTS national avant de passer à une étape supérieure », déclare-t-il. Si on va à une vitesse supérieure, on risque de ne pas arriver à un résultat que nous attendons », avertit-il.