Par un post sur son compte Facebook, le juriste et ancien président de la Ligue tchadienne des droits de l’homme (LTDH), Enoch Djondang, participant à la Conférence nationale souveraine de 1993, se propose pour la rédaction du projet de constitution à soumettre aux participants du dialogue national inclusif et souverain (DNIS) à venir.

Enoch Djondang qualifie sa proposition “d’offre d’expertise citoyenne patriote salutaire”. Une offre faite après avoir analysé les travaux du Comité d’organisation du dialogue et avoir fait le constat de la “faiblesse récurrente de l’élite politico-militaire, apte à la critique mais peu contributive en forces de propositions constructives”, du “risque que le dialogue national inclusif et souverain accouche de peu de contributions et de mesures pratiques immédiatement applicables pour apporter les changements attendus” et vu que ” la participation citoyenne libre, indépendante, compétente et patriote est nécessaire pour identifier, restaurer et consolider les valeurs cardinales de la réussite du processus de sortie définitive de crise du Tchad”.

Pour ce faire, l’ancien président de la LTDH invite deux ou trois de ses compatriotes juristes constitutionnalistes, indépendants d’esprit, partageant l’essentiel de ses suggestions, code d’honneur, de former avec lui un “pool indépendant” pour la rédaction “immédiate” de ce projet de constitution qui “apportera les meilleures réponses aux préoccupations de toutes les tendances et composantes de la société tchadienne”.

Enoch Djondang assure que c’est un travail “bénévole et un défi d’intelligence, hors de toute manipulation et de qualité imbattable”, à l’attention des participants potentiels à la DNIS.

“Ce pool indépendant se déclare capable de relever ce défi et faciliter la tâche à tout le monde, dans l’état comateux du pays, pour aller droit à l’essentiel”, conclut-il.