Ce vendredi, la Maison nationale de la femme a organisé une conférence-débat sur le thème : ‘’cohésion sociale et violences basées sur le genre‘’.

Se référant aux conclusions du dialogue national, la présidente du conseil d’administration de la Maison nationale de la femme, Achta Saleh Damane, a rappelé les causes du mal vivre qui sont, entre autres, le sentiment d’injustice et d’inégalité ; le repli identitaire ; les guerres successives ; la corruption ; la mauvaise gouvernance politique ; la faible autorité de l’Etat.

Pour renforcer la cohésion sociale, les panelistes et l’assistance s’accordent à dire qu’il faut combattre l’impunité, le népotisme, le tribalisme ; sensibiliser à une bonne utilisation des réseaux sociaux ; garantir l’égalité des citoyens devant la loi.

Achta Saleh Damane a appelé à la solidarité entre Tchadiens, un ‘’élément important pour la cohésion sociale ‘’.

S’agissant des violences basées sur le genre, les panelistes ont énuméré les violences physiques, psychologiques, verbales, etc.

La Maison nationale de la femme dispose d’une direction chargée de cette question et travaille en étroite collaboration avec le Barreau du Tchad et diverses associations pour endiguer ce phénomène, a informé un responsable de cette institution.