Le syndicaliste Djibrine Assali, en exil au Burkina Faso, a regagné N’Djamena ce jour.

Habillé en boubou blanc, l’air un peu fatigué, Djribrine Assali, a fondu en larmes, à sa décente de l’avion ce jour. 13 ans, 7 mois et 2 jours, c’est le temps qu’il a mis à l’extérieur du pays. Pour l’accueillir, parents, proches et connaissances, se sont mobilisés.

Pour Djibrine Assali, il ne sert à rien de rester en dehors du pays, il appelle ses compatriotes en exil, de rentrer. « Je suis très impressionné par les nombres de gens qui sont venus m’accueillir à l’aéroport International Hassan Djamous après une longue absence. Je remercie tout le monde et j’appelle les autres de retourner, c’est mieux. Ça ne sert à rien de rester en dehors du pays », lance-t-il.

Son épouse, bien que lourdement impactée par son absence, exprime sa satisfaction de le revoir . « La première impression que je veux dire, je ne souhaite pas qu’une de mes sœurs, une fille ou une petite fille vive la situation que j’ai vécue”. Depuis que mon mari est parti, la maison est devenue un calvaire. Regarder mon mari Djibrine, il est parti en forme et comment il est revenu aujourd’hui ? Dieu merci, je n’ai jamais envisagé qu’un jour je peux le retrouver .»

Le chargé de communication du Comité technique spécial pour la préparation de la participation des politico-militaires au dialogue national , Allamine Bourma Treye, explique que les contacts ont été établis avec Djibril Assali, il y a environ un mois. C’est à la suite de ces concertations, qu’il a accepté la main tendue du président du Conseil militaire de transition (CMT). Il a regagné le pays ”sans conditions”, apprend-on.

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